26 étudiants de l'Université de Strasbourg se trouvaient potentiellement sur le sol japonais au moment de la catastrophe du 11 mars. L'urgence a consisté à les retrouver, à les contacter, à s'assurer de leur bonne santé et à les aider à revenir en France. Aujourd'hui, l'UdS s'inquiète de leur poursuite d'études, tandis que la solidarité envers les étudiants japonais à Strasbourg s'organise.
« Tout d'abord, il a fallu identifier les étudiants de l'UdS qui se trouvaient sur le sol japonais. J'ai retrouvé facilement ceux qui étaient au Japon dans le cadre d'un programme d'échange, car ils sont enregistrés dans le logiciel MoveOn, logiciel de gestion des activités de coopération internationale », explique Anne Gemminger, responsable du département « hors Europe » de la Direction des relations internationales (DRI). Dans la foulée, la Direction des études et de la scolarité (DES), le département de la Formation doctorale, et le bureau des stages se sont mobilisés pour retrouver les étudiants partis au Japon dans un autre cadre : « Finalement, ils étaient 26 au moment du séisme. Étudiants en japonais, mais aussi à l'Institut d'études politiques, à l'EM Strasbourg, en LEA, en chimie moléculaire... », précise Jean-Paul De La Rica, de la DES.
Anne Gemminger a donc établi un contact par courriel avec l'ensemble de ces étudiants, d'abord pour s'assurer de leur bonne santé, de leur bonne situation. « Cela a été un grand soulagement de recevoir les premiers courriels », témoigne-t-elle. Puis, rapidement, il a fallu leur transmettre des consignes : « Au début, comme le préconisait le ministère, on a simplement conseillé aux étudiants partis à Tokyo de s'éloigner de la ville. Puis le mardi suivant la catastrophe, quand le problème de la centrale de Fukushima est apparu avec tous ses risques, le Bureau de l'université a décidé de leur demander de rentrer, là aussi en accord avec les recommandations ministérielles. J'ai donc fait suivre cette information. »
La DRI et la DES se sont alors relayées pour aider les étudiants dans leur rapatriement, les informer, les orienter par rapport aux possibilités de vols qui leur étaient offertes, notamment quand l'État français a commencé à affréter des vols militaires pour rapatrier ses ressortissants. La plupart d'entre eux sont rentrés. Seuls 3 sont restés au Japon.
Et la suite ?
Se pose aujourd'hui le problème de leur poursuite d'études. Ils ont quitté le Japon au milieu de l'année universitaire, et reviennent en France en cours de semestre. L'université, par la voix de Frédérique Granet, vice-présidente CEVU, s'est engagée à ce que cette mésaventure ne les pénalise pas dans leurs études. Le 6 avril, une réunion était organisée à la Maison universitaire France-Japon avec les responsables pédagogiques des formations dans lesquelles ils sont inscrits afin d'envisager la suite. L'expérience reste difficile à « digérer » pour la plupart d'entre eux qui étaient engagés dans des projets d'études, voire des projets pré-professionnels au pays du soleil levant... Certains auraient souhaité repartir, malgré les risques. L'université, consciente de sa responsabilité, reste pour l'heure sur une position privilégiant la sécurité des étudiants.
Quant aux étudiants japonais à Strasbourg, leur recensement est en cours. L'université et le CROUS se coordonnent actuellement pour leur proposer soutien psychologique et financier. Cette action est coordonnée par Agnès Walser-Luchesi, qui a assuré la même mission à la suite du tremblement de terre d'Haïti en 2010. « Il y a néanmoins une différence importante, témoigne-t-elle. Dans la culture japonaise, on ne se confie pas. Ainsi, pour le moment, aucun étudiant japonais ne s'est spontanément adressé à un service de l'université ou au CROUS pour demander de l'aide. En croisant les informations de la DES et du CROUS, on espère retrouver un maximum d'étudiants japonais résidant à Strasbourg, et peut-être identifier ceux qui ont perdu de la famille dans la catastrophe, pour pouvoir leur proposer de l'aide ». Des actions concrètes, comme la désignation de personnes relais au sein des résidences universitaires, devraient suivre dans les semaines qui viennent.
C.L.
À lire aussi sur le Japon :
*La Maison universitaire France-Japon et le bureau de la Japan society for science (JSPS) organisent la solidarité avec les laboratoires japonais
*Dans le cadre des mardis du CNRS : « Que s'est-il passé à Fukushima le 11 mars ? »
Alain Beretz est élu au comité de direction de la LERU (League of european research universities) depuis janvier dernier. Qu'il ait été appelé à cette fonction est une reconnaissance pour l'Université de Strasbourg, ainsi placée au cœur d'un réseau qui réfléchit à l'évolution des universités européennes sur le long terme.
La LERU, précisément, qu'est-ce que c'est ?
C'est une association de 22 universités européennes de recherche (« research intensive », en anglais), c'est-à-dire des universités dont la recherche est reconnue au niveau international. On n'y adhère pas de sa propre initiative, mais on est coopté. Strasbourg a été la première université française à en faire partie. Aujourd'hui, les universités Pierre et Marie Curie et Paris-Sud 11 en sont également membres.
La LERU a été créée en 2002 pour promouvoir l'idée que la recherche, dans le cadre de l'enseignement supérieur, œuvre au progrès de la société toute entière et mérite donc d'être soutenue. Ce credo s'exprime en opposition à des schémas plus utilitaristes de l'Université, plus « rentabilistes ».
Et comment fait-on la promotion de cette idée ?
La première action concrète de la LERU consiste à réaliser et à éditer régulièrement des rapports analytiques assez engagés, voire polémiques, sur différents aspects de la vie universitaire : de l'harmonisation des carrières universitaires en Europe, à la liberté académique, en passant par la question de fond : « À quoi sert l'université ? », ou la prise de position : un rapport assez critique à l'égard des classements des universités a ainsi été publié en juin 2010. Il montre les limites et les failles de la méthodologie des classements, et en face, l'influence excessive de leurs résultats dans l'image des universités, et même dans certains choix publics. La publication de cette étude par la LERU a de quoi surprendre, car ses membres sont tous très bien placés dans les différents classements ! Mais cette honnêteté intellectuelle fait aussi la crédibilité de notre association.
Car son autre champ d'action, c'est le lobbying, au sens anglo-saxon du terme. C'est-à-dire que la LERU se positionne comme une force de proposition, notamment auprès de l'Union européenne, pour influencer la politique de l'innovation, pesé sur les décisions qui concernent la recherche publique. Elle n'est pas aussi influente que l'EUA (European universities association) qui compte beaucoup plus de membres, mais elle a une légitimité incontestée, parce que ses membres sont reconnus au niveau international pour l'excellence de leur recherche.
Quel intérêt voyez-vous pour l'Université de Strasbourg à ce que vous soyez membre du comité de direction ?
Le fait qu'on m'ait demandé de rejoindre le comité de direction est une reconnaissance pour l'Université de Strasbourg. La preuve de son rayonnement. Ce comité compte 3 membres, et j'y siège donc auprès de Bernd Huber, président de la Ludwig-Maximilians-Universität München et président de la LERU, et de Malcolm Grant, président de l'University college London. Pour moi, la LERU est un lieu où s'élabore une réflexion éthique et stratégique au plus haut niveau concernant l'évolution à long terme de l'université. Cela me nourrit et apporte à mon analyse concernant la gouvernance de l'UdS, même si, bien entendu, tout n'est pas transposable d'une université à l'autre. J'invite d'ailleurs les membres de la communauté universitaire strasbourgeoise à se tenir informés de l'activité de la LERU, voire à participer à ses commissions thématiques quand c'est possible. Ainsi, les dimensions « benchmarking » et « retour sur expérience » offertes par le réseau de la LERU seront complètement valorisées sur le plan fonctionnel pour notre université !
Propos recueillis par Caroline Laplane
Plus d'informations sur le LERU : http://www.leru.org
Suite au tremblement de terre du 11 mars, un certain nombre de laboratoires japonais (en particulier à Tsukuba et à l'université Tohoku de Sendai, mais sans doute également à d'autres endroits) ont subi des dommages importants, empêchant les activités de recherche pendant un temps indéterminé.De nombreux enseignants-chercheurs, au niveau de l'Université de Strasbourg, ont des échanges réguliers et des collaborations avec des équipes japonaises et souhaitent manifester leur solidarité aux collègues japonais. Ainsi, plusieurs équipes ont d'ores et déjà exprimé leur souhait de les aider en accueillant des doctorants et des chercheurs pendant quelques mois dans leur laboratoire, pour leur permettre de continuer leurs travaux de recherche.
De manière à être le plus efficace possible, cette action sera coordonnée au niveau de la Maison universitaire France-Japon en collaboration avec le bureau de la JSPS-Strasbourg (Japan society for the promotion of science). Merci aux labo intéressés de se signaler (contacts ci-dessous) pour que l'équipe de coordination puisse établir une liste des structures prêtes à entrer dans cet échange. Dans le même temps, elle collecte les informations auprès des universités japonaises pour identifier celles qui seront intéressées par ce type d'échanges.
Contacts :
Marie-Claire Lett
Directrice de la Maison universitaire France-Japon
42a, Av de la Forêt Noire
F-67000 Strasbourg
Tél. +33 (0)3 68 85 20 11
Courriel : mclett@unistra.fr
Site web : mufrancejapon.u-strabg.fr
Yoichi Nakatani
Chargé de mission "relations avec le Japon"
Directeur du bureau français de la JSPS
42a, Av de la Forêt Noire
F-67000 Strasbourg
Tél. +33 (0)3 68 85 20 13
Courriel : nakatani@unistra.fr
Site web : jsps.u-strabg.fr
Dans le cadre des "mardis du CNRS", Benoît Gall, professeur à l'Université de Strasbourg et chercheur à l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (département recherches subatomiques) reviendra sur l'accident qui s'est produit à la centrale nucléaire de Fukushima, suite au séisme du 11 mars dernier. Cette conférence se tiendra le 12 avril de 13h30 à 14h30 à la délégation Alsace du CNRS, campus de Cronenbourg, amphi Perey (bâtiment 1, 4e étage. L'Entrée est libre.
Comment fonctionnent les réacteurs nucléaires japonais ? Quelles différences avec les réacteurs français ? D'où vient l'énergie résiduelle du combustible une fois le réacteur arrêté ? Après le séisme et le tsunami, comment les événements se sont-ils succédés ? Quelle est la situation actuelle et quel peut-être l'impact au niveau local, mais aussi international, comme en France ? Autant de questions auxquelles il s'efforcera de répondre.
Les trois missions de base d'une direction informatique (DI) consistent à mettre en place de nouvelles applications, à maintenir les infrastructures techniques en conditions opérationnelles et à assister les utilisateurs. Nicole Noguer a pris la tête de ce service en octobre 2010. Elle nous explique la réorganisation qu'elle a impulsée.
Depuis votre arrivée à la tête de la DI, le service est entré dans un phase de réorganisation, comment cela se traduit-il ?
La DI se réorganise dans le cadre du projet TOPASE qui signifie "transformer l'organisation pour améliorer les services". Cela se traduit dans un premier temps par la mise en place d'un nouvel organigramme pour améliorer le management de proximité à tous les niveaux. Nous avons fait table rase de l'ancien organigramme dans lequel il y avait de nombreux départements avec des tailles d'équipes très hétérogènes, avec, parfois, un seul responsable pour 30 personnes Cette fois-ci, la DI est organisée en 4 départements (Relations avec les utilisateurs, Services métiers, Infrastructures et Organisation) qui chapeautent trois ou quatre pôles chacun soit 14 pôles au total. Cette nouvelle organisation, qui permet de savoir clairement qui est responsable de quoi, est effective depuis le mois de janvier mais doit encore être finalisée pour permettre d'améliorer la qualité de service.
Améliorer la qualité de service est donc un des autres objectifs de la DI ?
Le gros travail va consister à affiner le catalogue de services. Il existe déjà un outil pour mesurer la qualité du service. Ainsi, nous savons que 80% des demandes sont traitées en moins de 24h, mais certaines peuvent avoir besoin d'une réactivité plus forte ; à l'inverse d'autres demandes peuvent être moins pressantes.
Par ailleurs, identifier ce qui relève de notre responsabilité est aujourd'hui très complexe, nous devons affiner notre périmètre de responsabilité en rencontrant l'ensemble des composantes de l'UdS. Dans le même sens, nous allons continuer la mise en place de processus qualité avec notamment l'ouverture d'un poste de responsable qualité qui sera chargé de définir et suivre des procédures. Nous mettons aussi en place un comité d'architecture qui sera garant du socle technique.
Tout le projet doit se dérouler sur les six premiers mois de l'année 2011, mis à part le catalogue des services pour lequel les travaux auront lieu au deuxième semestre pour être opérationnel à la fin de l'année.
Un nouveauté est à noter au Service Desk qui facilite l'assistance aux utilisateurs ?
Le pôle Service Desk de la DI est en charge de qualifier, traiter ou faire traiter, suivre et relancer le traitement des incidents ou demandes d'interventions des utilisateurs. Il s'est doté d'un nouvel outil de gestion des appels. En effet, nous nous étions rendu compte que beaucoup de personnes raccrochaient trop vite, découragées d'entendre le message d'occupation de toutes les lignes. Depuis le mois de mars, ce logiciel, communément appelé l'ACD (Automatic Call Distributor, distributeur automatique d'appels) permet de mettre en attente ces appels qui auparavant auraient été de suite transférés vers le répondeur. Ainsi, lorsqu'une personne appelle le support et que tous les techniciens sont déjà en ligne, l'outil détermine le temps probable avant la prise en compte de son appel. Sans ce dispositif, on ne connaissait pas le nombre d'appels perdus. Or, il faut savoir que 45% des demandes d'utilisateurs sont résolues directement par ce service depuis la mise en place du Service Desk.
Un autre problème est enfin en phase de résolution : celui des locaux ?
Auparavant éclatée sur huit sites, la DI rapproche peu à peu ses équipes, regroupées aujourd'hui sur cinq lieux - les derniers déménagements se sont terminés il y a quinze jours seulement - en attendant d'être tous réunis sur le site unique du Portique. C'est un projet très important car nous sommes très nombreux et les interactions sont fortes. Cela facilitera la communication car certains ne se connaissent pas au sein de la DI. Mais ce rapprochement sur 2 348 m² de surface n'aura pas lieu avant 2012 car il nécessite des travaux conséquents. Un appel d'offres pour la maîtrise d'œuvre est en cours à la Direction du patrimoine immobilier (DPI). Si le problème des locaux pour les personnels est en phase d'être réglé, reste celui pour le matériel. Actuellement, les quelque 500 serveurs sont hébergés dans cinq salles différentes assez vétustes qui ne garantissent ni la sécurité ni l'évolutivité. Nous menons actuellement avec la DPI une réflexion sur la construction par un opérateur privé d'un Green Data Center où tout serait regroupé, dans le cadre d'une concession, permettant de mutualiser les coûts avec d'autres clients.
Propos recueillis par Floriane Andrey
Le formulaire en ligne : http://support.unistra.fr
Le courriel : support@unistra.fr
Le téléphone : 03 68 85 43 21 (5.4.3.2.1 en interne)
Direction informatique et département Organisation : 7 rue de l'Université
Département Relations avec les utilisateurs : Institut Le Bel (RDC haut)
Département Services Métiers : La Portique côté Campus (3e et 6e étages)
Département Infrastructures : UFRde Math-Info (4e étage)
Pôle logistique et téléphonie : L'Escarpe
En quelques jours, la dernière semaine de mars, on a appris que le projet « Initiative d’excellence » de l’Université de Strasbourg et de ses partenaires (CNRS et Inserm) était présélectionné, et que le site bénéficierait aussi d’un Institut hospitalo-universitaire (IHU).
Sept projets « Initiative d’excellence » dans toute la France ont passé la barre de la présélection, dont celui proposé par l’Université de Strasbourg (UdS), le CNRS et l'Inserm. Une première marche pour concourir à la sélection ultime, en juillet, et décrocher ce label « IdEx », qui signalera les rares campus d’excellence français au niveau national et international. Intitulé « Par-delà les frontières, l’Université de Strasbourg », le projet propose une vision globale de l’évolution de l’université pour l’inscrire au meilleur niveau en matière de recherche et de formation mais également pour son implication dans la société. Comme l’a souligné Alain Beretz, président de l’UdS, le projet porte également une forte dimension transfrontalière. Il s’ouvre aux universités de Fribourg et Karlsruhe, elles-mêmes universités d’excellence en Allemagne. « Une occasion exceptionnelle de construire un « triangle d’or » de l’enseignement supérieur et de la recherche en Europe ».
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Chirurgie mini-invasive guidée par l’image
Quelques jours plus tard, le projet d’Institut hospitalo-universitaire (IHU) porté par l’IRCAD, les Hôpitaux universitaires et l’UdS, a été retenu parmi les 6 lauréats de l’appel à projets. Il y avait 19 postulants. Le projet MIX-Surg propose la création d’un Institut de chirurgie mini-invasive guidée par l’image. Très concrètement, il s’agira d’installer une plate-forme de 17 blocs opératoires dédiés à la fois au soin, à la recherche et à la formation, et croisant plusieurs techniques médicales distinctes. L’objectif est de développer de nouvelles procédures et une nouvelle instrumentation en commençant par la chirurgie abdominale, puis en étendant la démarche à d’autres organes. Ce nouvel institut, touchant à la recherche et à la formation, mais aussi aux soins et au développement d’entreprises, sera installé sur le site de l’ancien hôpital. Sa création mobilisera un budget de 67 millions d’euros, auxquels doivent s’ajouter 30 millions de la part des collectivités locales.
Lire le communiqué de presse
Lancé à l'automne dernier, le projet 5.1 « Formation et suivi des étudiants » du Schéma directeur numérique a fait l'objet d'une première réunion plénière en novembre 2010. Depuis, et grâce à l'implication de 250 personnes (personnels administratifs, enseignants-chercheurs et étudiants incarnant la diversité de l'université), près de vingt ateliers ont orchestré une cinquantaine de réunions tandis que 24 entretiens complémentaires se seront par ailleurs révélés essentiels pour permettre la finalisation de la cartographie des processus, 102 au final !
La deuxième réunion plénière du 25 mars dernier, à destination des membres des ateliers, des responsables administratifs, des directeurs de composantes, des chefs de services centraux et des personnels des services de scolarité, a été l'occasion de présenter à tous les travaux réalisés dans les ateliers depuis novembre 2010.
Visant le recensement d'un ensemble de fonctionnalités (voir l'article sur la modélisation des processus), ces ateliers ont su débattre autour de thématiques couvrant l'ensemble des activités de scolarité, les fonctions connexes et les aspects techniques. Tel un laboratoire d'idées, ce travail collectif a favorisé l'émergence d'un programme cohérent, programme dont les principales fonctionnalités souhaitées dans le futur système d'informations scolarité ont été alors exposées par Jean-Paul de La Rica (DES), Étienne Guidat (DES), Joëlle Hubé (Direction de la recherche), Nathalie Ostré (DES-cellule APOGée) et les différents membres de l'équipe projet.
Durant cette rencontre réunissant plus de 150 personnes, et au nom de la démocratie participative, il paraissait opportun de solliciter la communauté présente pour choisir un nom illustrant le projet. Parmi quatre titres suggérés, l'assemblée ainsi constituée a élu l'acronyme « ALISÉE » pour « Application Logicielle pour l'Information et le Suivi des Étudiants et des Enseignements ».
Véritable cahier des charges, ce programme fonctionnel fait dorénavant l'objet d'une mise en compétition entre les différentes entreprises retenues après la publication de l'appel d'offre lancé en janvier dernier. Pour veiller ensemble au meilleur choix du progiciel bientôt désigné, la cellule des marchés accompagnera bien sûr l'équipe projet tout au long de ce dialogue compétitif (jusqu'en septembre). Le choix de la solution s'opérera alors, tant pour la partie technique (avec le progiciel de gestion intégré retenu pour permettre de gérer au mieux l'ensemble des fonctionnalités précédemment répertoriées) que pour la partie ingénierie (désignation de l'intégrateur en charge du déploiement du nouveau système d'informations pour assurer un meilleur suivi des étudiants). Ce déploiement devrait s'amorcer courant octobre 2011.
Remerciant tous les participants aux ateliers et les félicitant pour leur très important travail accompli, cette réunion est consultable sur la page intranet dédiée au projet sur l'ENT de l'université (ENT > institutionnel > projets > Alisée) ainsi que sur le site audiovidéocours (partie 1, partie 2). Elle sera suivie d'une prochaine réunion plénière prévue en octobre 2011 pour lancer l'étape de déploiement de la solution.
L'équipe projet Alisée
À l'occasion des courses de Strasbourg du dimanche 15 mai 2011, le SUAPS, l'Association sportive et la Faculté des sciences du sport, vous proposent de porter haut les couleurs de l'Université de Strasbourg.
Vous bénéficierez non seulement du tarif groupe de 9 € quelle que soit la course choisie, mais nous vous offrirons également le maillot technique à nos couleurs que vous porterez le jour J.
Inscriptions
Lors d'un premier entraînement commun le dimanche 10 avril à 9h30 au parcours de santé de Lingolsheim (en face du stade) ou à partir du 11 avril 2011, à l'accueil du SUAPS ou auprès du bureau de l'Association sportive jusqu'au 6 mai.
NB : pour vous inscrire, il vous sera notamment demandé de présenter la photocopie d'une licence de la Fédération française d'athlétisme ou de la Fédération française de triathlon, ou un certificat médical comportant la mention de non contre-indication à la pratique de l'athlétisme, de la course à pied, de l'aquathlon et de la marche en compétition, datant de moins d'un an.
Renseignements
L'Université de Strasbourg et la gendarmerie ont signé, le 25 mars, une convention de coopération pour améliorer l'information des étudiants sur les possiblités de formation et d'insertion professionnelle proposées par la gendarmerie. Celle-ci recrutera en effet en 2011, 100 officiers, 2 500 gendarmes et 7 000 gendarmes adjoints volontaires. Or, l'Université forme des spécialistes dans de nombreuses disciplines utiles aux métiers de la gendarmerie (le droit, par exemple).
Jouer au tennis de table lorsque l'on est tétraplégique, cela peut paraître impensable. Et pourtant, Sébastien Messager, directeur technique national handisport tennis de table est venu nous démontrer le contraire jeudi 31 mars dernier lors de la manifestation « Tennis de table et handicap ». Un événement qui a réuni ce jour-là aussi bien des étudiants de la Faculté des sciences du sport, des entraîneurs dirigeants de clubs alsaciens, des étudiants handicapés de l'UdS, des professeurs et des représentants de la Mission et handicap.
La manifestation, organisée en deux temps, a commencé par une présentation en amphithéâtre de l'adaptation du tennis de table aux différents handicaps. Béatrice Hess, présidente de la ligue handisport Alsace et multiple médaillée aux jeux paralympiques de natation et Michel Mensch, champion du monde handibasket et Bernard Simonin, président de la ligue d’Alsace de tennis de table, étaient également présents pour apporter un regard professionnel à l'exposé de Sébastien Messager.
La théorie a ensuite fait place à une mise en pratique dans un gymnase mis à disposition par le SUAPS où étaient entreposées quatorze tables de ping-pong ainsi que beaucoup de matériel spécifique pour mettre les personnes valides en situation de handicap. Tout le monde s'est alors prêté au jeu en essayant de jouer au tennis de table assis ou avec le bras attaché ou encore avec des lunettes qui rétrécissent la vue. « C'est très particulier », expliquent alors les participants, « Tout se joue très différemment. Il faut adopter de nouvelles techniques de jeux, s'habituer à des angles de vue beaucoup plus bas et donc plus restreints. Les sensations sont très différentes et surtout c'est gênant de ne pas pouvoir utiliser tout son corps. »
Dans une université comptant environ 150 étudiants en situation de handicap (dont 4 étudiants en sciences et techniques des activités physiques et sportives), l'événement n'était pas anodin. Gilles Erb, directeur de la Faculté des sciences du sport de l'UdS et organisateur de la manifestation, explique : « Le but était vraiment de mettre les étudiants au cœur du projet et de leur permettre de rencontrer des professionnels du handicap et du tennis de table issus aussi bien de l'université que du mouvement sportif. Elle traduit la volonté de l'université de prendre en compte les étudiants dans leur singularité.Cette manifestation, originale dans son concept en alliant théorie et pratique, a été à la fois l’occasion pour les étudiants handicapés de découvrir une nouvelle activité sportive et aux étudiants et entraîneurs valides de se mettre à leur place pour mieux comprendre leurs difficultés. Cette expérience très riche a permis de briser bien des a priori.»
La soirée aura en tous cas été une réussite. Elle a permis aux différents acteurs représentant l'Université de Strasbourg et la Mission handicap, la Faculté des sciences du sport, la ligue d'Alsace de tennis de table de se rencontrer pour mieux se comprendre . Au moment de buffet de clôture, tous ont été ravis de cette soirée d'échanges et de convivialité qui devrait être renouvelée l'année prochaine autour d'un autre sport de raquette.
Anaïs Caffet
L'Université de Strasbourg, à travers sa Mission Handicap, et en collaboration avec la cellule Handicap et Emploi du Crédit Agricole Alsace Vosges, a remporté le 17 mars dernier le Trophée Handi-Friends, dans la catégorie Handi Sensibilisation.
Pour la quatrième année consécutive, les Trophées Handi-Friends, organisés par le Groupe Idecom et Hanploi, ont récompensé en partenariat avec les entreprises, des initiatives menées par les établissements d'enseignement supérieur, écoles et universités, en faveur de l'autonomie et de l'intégration des étudiants en situation de handicap.
Le Trophée Handi-Sensibilisation récompense une action de sensibilisation des étudiants, et donc futurs managers, à l'intégration de collaborateurs handicapés au sein de leur équipe.
La Mission Handicap de l'Université de Strasbourg a lancé en novembre 2010 une campagne de communication et de sensibilisation audiovisuelle sur le thème « Le monde du travail est ouvert à tous ».
Cette campagne a été réalisée grâce au partenariat avec le Crédit Agricole Alsace Vosges et à une collaboration interne avec le Département des Usages du Numérique (DUN) pour la réalisation des vidéos et clips.
La campagne, menée sur un ton « décalé » et humoristique, a donné lieu à une présentation lors de la Semaine pour l'Emploi des Personnes Handicapées, en lien avec l'AGEFIPH, et au lancement d'un concours de scenarii tout public sur « Le monde du travail est ouvert à tous. Handicap et emploi : et vous, vous en diriez quoi ? » (voir les clips : http://www.unistra.fr/index.php?id=536).
L'approche se voulait originale pour susciter une réflexion sur le handicap et le monde du travail et faire bouger les représentations (mise en scène de situations de handicap burlesques). Les portraits d'étudiants ont permis de présenter, à travers des parcours singuliers, un regard croisé entre des étudiants handicapés (en stage, en apprentissage, en formation continu), des collègues de travail et des employeurs.
Le jury du concours a rendu son palmarès au mois de février. Le premier prix va bientôt donner lieu au tournage d'un clip qui sera présenté en salles de cinéma à Strasbourg à l'automne. Une remise des prix pour les 3 meilleurs scénarii aura lieu en septembre à l'Université de Strasbourg.
Au-delà du travail sur les représentations liées aux situations de handicap dans l'emploi, le partenariat entre le Crédit Agricole Alsace Vosges et l'Université de Strasbourg se poursuit pour promouvoir l'accueil et l'intégration d'étudiants handicapés dans le secteur bancaire. L'objectif est d'affiner l'offre de formation de l'Université et de mettre en adéquation les parcours et diplômes avec les métiers de la banque et de l'assurance, pour faciliter l'insertion professionnelle des étudiants.
Le séminaire Prospective et développement du 24 mars 2011 s'est tenu au Collège doctoral européen. Ce séminaire qui portait sur la LRU a été l'occasion d'inviter Françoise Bévalot, membre et ancienne présidente par intérim du comité de suivi de la LRU.
Lors de son intervention, Françoise Bévalot est revenue sur le rôle du comité de suivi et sur les travaux menés par celui-ci depuis janvier 2008. Les analyses et les recommandations proposées par le comité sont consignées dans un rapport annuel transmis au Parlement et au CNESER. Depuis 2008, le comité de suivi a plus particulièrement travaillé sur les questions de gouvernance, sur le suivi des « nouvelles » missions fixées par la loi notamment la mission d'insertion professionnelle ou l'orientation active. Le comité de suivi s'est également penché sur le positionnement des établissements au sein de leur environnement et sur les évolutions des relations avec l'État. Les recommandations proposées par le comité de suivi sont tout autant à destination des établissements que du ministère. Les 30 recommandations émises par le comité portent sur la gestion des RCE, sur le recrutement des enseignants-chercheurs, sur l'autonomie et les stratégies des établissements, sur l'insertion professionnelle des étudiants ou encore sur le dialogue avec l'État et la contractualisation.
Michel Deneken est revenu dans son intervention sur la situation de l'université suite à la LRU. Il a rappelé que l'autonomie ne signifie pas l'absence de relation avec le ministère. L'autonomie ne peut s'exercer que dans un cadre et les relations avec la tutelle sont clarifiées dans le cadre de la contractualisation. Cette démarche devrait permettre à chaque établissement de mettre en œuvre une stratégie propre sous réserve d'en avoir les moyens, et il faut alors noter que l'université s'inscrit dans un environnement marqué par des choix budgétaires qui peuvent influencer sur la gestion des universités.
Amélie Barbier Gauchard a présenté la cellule FISE (Formation, Insertion, Stages, Emploi) mise en place à la Faculté des sciences économiques et de gestion et inaugurée le 10 mars dernier. Cette structure a pour objectif de favoriser l'insertion professionnelle des étudiants. Ce travail est construit autour du projet professionnel des étudiants et mobilise un ensemble d'outils (enquêtes d'insertion, réseau d'anciens, réseau d'entreprises...) visant à créer une synergie. La prise en main par cette structure d'une nouvelle mission officialisée par la LRU, mais déjà largement traité auparavant, s'est faite en collaboration avec un ensemble d'acteurs qui contribuent à la réflexion et participent à l'insertion professionnelle des étudiants (Espace Avenir, Service d'aide au pilotage, ORESIPE, association des anciens, associations étudiantes, entreprises et collectivités locales...)
Vous pouvez retrouver les diaporamas ainsi que les vidéos des interventions sur l'ENT de l'université (Intranet institutionnel, Vie de l'université, Prospective et développement, Séminaires).
Le prochain Séminaire Prospective et développement aura lieu le 5 mai 2011 à partir de 9h00 au Collège doctoral européen.
Ce séminaire nous permettra notamment d'accueillir Axel Kahn, généticien, ancien directeur de l'Institut Cochin, qui est aujourd'hui président de l'Université Paris Descartes.
Ce Séminaire Prospective et développement portera sur la thématique de l'excellence.
Pour nous permettre de mieux vous accueillir, inscrivez-vous en adressant un courriel.
Une cinquantaine de personnes ont assisté, jeudi 7 avril, à la 3e rencontre des correspondants communication de l'Université de Strasbourg.
La séance a été ouverte par Michel Deneken, premier vice-président de l'UdS, qui assume également la responsabilité politique de la communication. Puis Pascal Wintz, directeur de la communication depuis septembre dernier, a présenté la nouvelle organisation du service, les projets en cours et à venir.
Un coup de flash a été donné sur l'un des nouveaux départements du service : "Communication des composantes, laboratoires et services", dirigé par Jerôme Castle, qui explicité ses missions.
Enfin, la réunion s'est terminée par un débat sur le thème "une marque pour l'université : gadget ou nécessité ?", avec Alain Beretz, président de l'UdS, Jean-François Lanneluc, DGA et directeur de la communication de la Communauté urbaine de Strasbourg, Michèle Schmitt, responsable communication de l'EM Strasbourg, Sarah Philippe, planneur stratégique chez Noir sur Blanc, agence de communication, Julian Sultan Fournier, responsable marque chez Noir sur Blanc et Pascal Vigneron, juriste consultant au cabinet Nuss, spécialiste de la marque.
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 4 mai à midi pour une parution le 6 mai.
Consultez les dates des prochains numéros.